Le vilebrequin ou Vilo pour les intimes
Fiche signalétique :
Le vilebrequin est la pièce maîtresse de votre moteur, fabriqué en acier spécial moulé ou forgé c’est aussi l’une des plus résistantes.
Le vilo est reconnaissable dans un tas de pièces graisseuses à sa forme torturée et à son poids important, si vous avez un doute, comptez les décrochements ils sont au nombre de sept. Cet élément ne s’use pour ainsi dire jamais pour peu qu’il soit placé dans un environnement très huileux (de l’huile sous pression circule à l’interieur).
Son démontage n’est possible qu’après avoir ouvert complètement le bloc moteur.
Fig.1
A quoi sert le vilebrequin ?
Le vilebrequin est une grosse manivelle entraînée par les pistons et qui produit le mouvement rotatif qui est finalement appliqué aux roues. En faisant simple, ça veut dire que l’énergie linéaire des pistons est transformée par le vilo en mouvement rotatif.
Les coussinets (en rouge Fig.2) assurent la lubrification et le maintien du vilebrequin sur les 4 paliers du bloc. (3 coussinets sont des bagues, le central est en deux parties)
Fig.2
Les autres décrochements sont destinés à accueillir les bielles, ils répondent au doux nom de manetons et sont au nombre de quatre.
La distance qui sépare deux décrochements est la Course du vilebrequin, elle conditionne le taux de compression et la cylindrée. Attention, l’autre donnée du calcul de la cylindrée est l’alésage (diamètre des cylindres).
Fig.3
Le volant-moteur (la grande roue sur la droite fig.3) est fixé par un boulon à l’extrémité du vilo, il assure la jonction avec la boîte de vitesse, via l’embrayage. L’entraînement du volant-moteur est assuré par quatre pions fichés au bout du vilo (fig.2).
Outre le volant-moteur, le vilebrequin entraîne la poulie fixée à son extrémité (celle que l’on voit quand on ouvre le capot) et les deux petits engrenages à gauche servent à entraîner l’arbre à cames et l’allumeur (fig.3).
Fig.4
Pourquoi ou quand en changer?
– Augmenter la cylindrée en optant pour un modèle « longue-course »
– Augmenter le régime moteur en utilisant un modèle à contrepoids
Dans ce cas il est impératif de faire équilibrer « l’equipage mobile » (Fig.4). Dans ce cadre reportez vous au Dossier sur l’équilibrage déjà traité sur Flat4ever.com
Fig.5
Vous ne savez pas (encore) tout sur les principes de votre moteur mais au moins vous en savez un peu plus sur une de ses pièces maîtresses, le Vilebrequin. Bientôt la suite… les Bielles ! |