Bonjour Monsieur, je voudrais un TOW’D s’il vous plait (25 ans après). Aux USA, depuis deux ans, on note un fort regain d’attention pour le TOWD. Produit à 2000 exemplaires environ et peu copié, le TOWD pur jus est chassé de façon acharnée. Après avoir étudié la genèse et l’historique de ce Buggy, voyons ce qu’il représente dans le coeur des passionnés 25 ans plus tard […]
En cherchant bien, on peut encore trouver des Tow’ds à des prix raisonnables mais à restaurer. Les prix s’échelonnent d’environ 3000 $ départ US pour un Tow’d à restaurer à 10.000$ départ US pour les Tow’ds en état proche du neuf ou ayant un palmarès. Mais aux US, pour un Tow’d à restaurer, ce qui fait le prix, ce n’est pas spécialement l’état ni la cylindrée du moteur…, c’est la présence ou non de la célèbre plaque de série BF MEYERS !
Voilà un exemple ce que l’on peut encore trouver :
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(bientôt sur les routes françaises !, à vous de le reconnaître)
En Europe, la donne est différente. L’offre de vrais Tow’d est inexistante, il y aurait aujourd’hui 3 vrais TOWDs en France. Les Apal Mexicains sont aussi très peu nombreux, car ont été produits à très peu d’exemplaires car ils étaient, tout comme le TOWD, destinés à être utilisés en compétition, ce qui ne représentait pas un marché énorme.
Et puis il y a les copies.
A l’inverse des US, il y a depuis quelques années, une offre croissante de kit + ou – copiés sur un croisement TOWD / Mexican vendus à prix d’or.
De très beaux exemplaires fleurissent dans les meetings, et c’est plutôt agréable. Mais pour ma part, je trouve dommage que les kit copiés coûtent aussi chers qu’un vrai arrivé en France !
De plus, je trouve le charme de rénover un buggy original (resto très facile, une baignoire en plastique et trois bouts de tubes) beaucoup plus agréable que d’assembler une coque neuve produite à la va-vite. Et puis le charme de la fibre patinée, c’est sympa aussi.
Une très belle copie surprise à Mérignac cette année …
Au fait comment reconnaît on un vrai d’une copie ?
C’est assez simple : la rouille est l’apanage des originaux ! ! ! ! ! Et puis, en dehors de la plaque constructeur, il y a trois détails qui ne sont pour ainsi dire jamais présents sur les copies. A vous de chercher quand sur un meeting vous croiserez un original et une copie…
Et aujourd’hui, à quoi ça sert ?
Un petit florilège de Tow’ds en action dans le désert Mojave :
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Les préparations aujourd’hui :
Avec un Tow’d pour faire un truc de fou, il faut :Un Tow’d et ça.
Et si on a des envies de grandeur et une violente envie de tordre du tube on peut faire ça :
Des préparations trop luxueuses
Toujours aux antipodes du concept d’origine, certains ont cherché à faire des show cars qui ne verront plus jamais la boue ou le sable…à moins de prévoir une bonne semaine de nettoyage après chaque sortie.
La boue ? Connaît pas …
Des préparations discutables
Et puis il y a les autres préparations, pas toujours joyeuses. L’objectif est simple : alourdir le Tow’d, l’enlaidir ou essayer de le faire ressembler à autre chose, mais à quoi ?
Je vous fais grâce des exemplaires cherchant à transformer le Tow’d en Lotus Seven …
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Une tentative d’arceau cage … | Comment utiliser 50 kg de tubes … |
Et puis heureusement, il y a ceux qui ont fait les petites modifs pour faciliter l’utilisation à outrance … tout en gardant l’esprit d’époque.
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Magnifique exemplaire « Old School avec capot racing, roues AV spindle mount et pneus AR à palettes | Celui de Bob, à qui je dédicace ce dossier |
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En avant pour le pique-nique… | Lors du mémorial du record de BM avec le Manx N°1 |
Et pour ceux qui préfèrent jouer avec un TOW’D dans leur bac à sable, il y a la version avec moteur Corvair ….au 1/18ème
La maquette AMT
Voilà pour le TOW’D, en espérant que cet article vous a plu et qu’il vous incitera à en faire de même. Par exemple sur LM, Marland, Apal et consors…. ?
Dossier réalisé par Olivier VERGNAUD