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Flat4 en Rallyes Historiques : Saison 2012


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Liste des engagés au Drôme le week-end prochain :

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Un très gros rallye VHC avec pas moins de 25 Porsche sur 45 voitures en VHC ! 120 km sur 13 spéciales très rapides, mais avec beaucoup de plat et de descentes (Cols de Tourniol et de l'Echarasson)

La Cox semble en forme. Malgré toutes ces 911, nous visons une très ambitieuse place en milieu de plateau, si possible à 3-5 s/km des premiers... à suivre samedi et dimanche en direct sur le site de l'ASADROME :

http://www.asadrome.com/rallye_drome.htm

Liste_officielle_engages_VHC.pdf

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J'ai fini par trouver ! La Cox a été au bout de ce rallye 19ème au scratch, derrière une Golf Gti. On en saura un peu plus quand Jean repassera par là...;)

Il y a malheureusement eu un gros carton en VHC, une 911... L'équipage est semble-t-il durement touché, surtout le pilote. Jean, si tu pouvais nous donner quelques nouvelles ?

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Bonjour à tous,

Juste le temps de descendre de la coccinelle de course pour monter dans la coccinelle de plage et hop !, nous voici en Corse avec le cabriolet.

Ces voitures sont fantastiques, pour parvenir ainsi à nous transporter de lieux en émotions.

Avec Donald, nous participions pour la première fois au rallye de la Drôme.

Il s'agit d'un gros rallye, rapide, qui parvient à attirer un grand nombre de participants (liste d'attente à 45 engagés en VHC), mais il faut bien le dire, beaucoup trop de 911.

C'est comme ça, ces autos sont parfaites pour ce type d'épreuve, et elles le démontreront en occupant pas loin des 10 premières places.

Forts de notre jeune expérience, nous visions avec Donald le milieu de plateau, vers la 20ème place tout de même. Si nous y sommes parvenus, c'est surtout le fait d'une hécatombe générale (mécanique et sorties de routes) qui a épargné la vaillante petite coccinelle.

Avec la Cox, en fin de reconnaissances, j'ai naïvement pensé que nous nous en sortirions plutôt bien, car certaines spéciales sont de longues courses de descente (Col de Tourniol). Je n'avais pas encore eu l'occasion de constater que même en descente, si la route ne tourne pas, il faut beaucoup de relance pour atteindre des vitesses vertigineuses avant d'énormes freinages, pour le coup très techniques. Cette particularité a mis la Golf Gr2 de Laurent Cessac sur le toit dès le second lacet, heureusement sans dommage pour l'équipage (mais l'auto est détruite).

De spéciales rapides (longues enfilades en fond de vallon ou interminables descentes) en spéciales très rapides, la Cox a vite trouvé une place à sa mesure, en queue de peloton. En fin de première journée néanmoins, les abandons se sont multipliés, et plusieurs équipages ont été reclassés en Super Rallye (ils continuent pour le fun, mais hors course).

Le lendemain, j'attendais avec intérêt l'ES de la Motte-Fanjas. Sinueuse, bosselée et technique, elle pouvait convenir à la Cox, malgré un long bout droit de près de 500m en descente où les plus rapides dépassaient allègrement 200km/h (160-170 pour la Cox). Nous avons en effet limité les écarts dans cette spéciale, mais sans remonter de place.

La suivante était l'épouvantable ES de Bouvante : une sorte de longue ascension très rapide en direction du plateau du Vercors, fraichement et généreusement regravillonnée par les services du Département.

Nous sommes arrivés à Bouvante, au pied de l'ES, alors que s'annonçait l'arrêt de course. Parmi les premiers partis, deux 911 sont sorties violemment dans les premiers kilomètres (une est partie en tonneaux, l'autre en tête-à-queue avant de s'abîmer très violemment contre un arbre en marche arrière). C'est l'équipage de cette dernière qui est sérieusement blessé, héliporté à l'hôpital après un long travail de désincarcération par les secours.

A la suite de ces accidents, l'ES de Bouvante a été neutralisée pour les 3 passages, et le rallye s'est achevé avec tristesse.

L'organisateur est parvenu à détourner le tracé pour rejoindre le départ de la fameuse ES hivernale du Col de l'Echarasson, très agréable par beau temps. J'y ai retrouvé les repères et virages du Monte-Carlo, dans une ambiance beaucoup moins glacée.

Au final, plus par le fait des abandons que de notre performance propre, Donald et moi terminons 19èmes. L'apprentissage continue...

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Cette fois-ci, j'ai réalisé comme notre équipage s'affûte. En effet, les temps s'améliorent souvent de passage en passage pour la plupart des équipages. Ce n'est ni notre cas, ni le cas des meilleurs. La raison en est je pense que nous avons des notes très précises, qui me permettent de piloter strictement sur les indications envoyées par Donald. D'un passage à l'autre, je n'ai donc pas besoin d'"apprendre" le tracé pour améliorer les temps.

Avec des notes plus approximatives, l'apprentissage du tracé de la route a une importance, et le pilote compense d'un passage à l'autre l'imprécision relative des notes en s'aidant de sa mémoire, ce qui peut expliquer des progrès sensibles, parfois d'une ampleur inexplicables. Gagner 10 à 20 secondes sur un tracé de 8-10 km démontre que le premier passage était à l'évidence beaucoup trop lent, ce qui ne devrait pas se produire avec de bonnes notes.

A noter dans ce rallye la présence inattendue et joyeuse du belge Eric Damseaux comme pilote-copilote avec son père Maurice d'une jolie 911. Nous étions plus habitués à nous rencontrer à l'occasion d'épreuves de navigation.

Prochaine sortie de la Cox à la Ronde de l'Epine fin août en démonstration, avant le gros morceau qu'est le Mont-Blanc Morzine début septembre. Entretemps, le cabrio nous aura permis de reconnaître quelques ES du Tour de Corse, nous ramènera à Annecy en passant par le Piémont, puis nous fera faire un petit tour aux très sympathiques "Routes du Jura" que nous avions l'an passé remporté en catégorie intermédiaire.

2012, une année dense pour mes Cox, 2013 le sera assurément beaucoup moins...

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"2013 le sera assurément beaucoup moins..."

Ca sent le fauve... ;)

Je n'ai pas pu me rendre tout en haut de la Drôme pour voir cette Cox (beaucoup de monde à la maison). Belle analyse des temps, beaucoup de jeunes sont contents d'améliorer sensiblement d'un passage sur l'autre. Certes, ça marque un progrès, mais ça démontre souvent un problème dans les notes, comme tu le soulignes.

Cette spéciale de Bouvante, je l'ai parcourue deux ou trois fois (en touriste), mais j'ai trouvé à chaque fois que pour plusieurs passages intéressants, elle proposait aussi certaines allonges pas très raisonnables... :(

Lire ces C.R. me fait un peu regretter d'avoir laissé ma Choupinette en région parisienne pour l'été, et de ne pas pouvoir en profiter un peu par ici...

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  • 2 semaines plus tard...

Après la plage, quelques jours passés sur les routes corses à reconnaître les spéciales du prochain Tour de Corse Historique, ici à l'ascension de l'austère Col de Sorba :

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Certaines ES se présentent comme extrêmement sélectives, avec des passages très cassants (ES4 Tallone-Matra) et surtout quelques descentes vertigineuses. Les 4 derniers km du rallyes (ES18 entre Aïti et l'arrivée) pourraient encore amener des surprises avec une descente à la fois raide, étroite et sinueuse, mais surtout glissante (terre et aiguilles d'arbres) et toute en faux dévers !

La descente de l'ES10, entre Saint-Roch et Vico, est également incroyable, traversant des villages en rasant les murs des bâtisses, sans aucune visibilité.

Un rallye globalement bien moins roulant que l'an dernier, qui comprenait quelques grands boulevards en montée, déprimant la coccinelle la plus vaillante. Cette année les boulevards sont en descente, et ça risque d'aller très vite entre Morosaglia et Ponte-Leccia dans l'ES5, à la fin de la première étape.

Quelques très belles ES y sont toujours, comme Penta-Acquatella - La Porta dans les forêts de châtaigniers, Notre-Dame de la Serra en bord de mer, ou l'impressionnante dévalcade entre le Col de Bigorno et Volpajola.

Cette fois encore, il va falloir savoir durer, en trouvant le bon compromis entre vitesse et sécurité, tout en espérant que la mécanique suive !

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La suivante était l'épouvantable ES de Bouvante : une sorte de longue ascension très rapide en direction du plateau du Vercors, fraichement et généreusement regravillonnée par les services du Département.

Nous sommes arrivés à Bouvante, au pied de l'ES, alors que s'annonçait l'arrêt de course.

Le col de la croix en passant par bouvante depuis st jean en royan je l'ai fais à vélo en 2005, ça monte bien ! et les paysages sont superbes. Le plus raide, le col de la machine dans le coin...

Toujours sympa de vous lire

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Jean, je ne me souviens plus si je t'ai posé la question... qu'as-tu comme alternateur ? comme ampoules dans les phares additionnels ?

Cabrio : dynamo d'origine avec 4x55W, autant dire que tout allumer en même temps a pour effet de décharger la batterie, mais ça marche presque jusqu'au bout de la nuit (du Vivarais)

1303S : alternateur avec 4x100W dans les Bosch Rallye (que je n'ai jamais eu l'occasion de solliciter plus de 30km d'affilée). A mon avis, il n'y a pas de problème de niveau de charge.

Jolie fin de vacances dans le Piémont escarpé avec entre autres Bernard Bertin, Jean Rick et Roger Crambes...

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