A la fois robuste, polyvalent et abordable, le 181 revient à la mode. Ne vous arrêtez pas à son aspect extérieur un peu massif. Si vous montez à son bord, vous découvrirez un Cabriolet dans lequel 4 grands adultes voyagent aisément. En ville, à la mer ou à la campagne, le confort du 181, sa grande souplesse d’utilisation en font un engin fort interressant.
Bienvenue dans l’historique du 181, accompagné des numéros châssis et moteur […]
1968
Pré-série
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production: 16 préséries (produites à Wolfsburg) |
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coloris: modèles civils:
10 F beige steppe
30F rouge saumon |
60F vert lierre
90C blanc toga |
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modèles militaires :
510 Vert
319 Olive |
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En 1968, VW est contacté par l’armée allemande, qui souhaite remplacer la Jeep Munga. Il existe bien un projet appelé Europa Jeep – véhicule amphibie 4X4 – mais ce dernier n’est pas prêt. Alors en attendant, il leur faut un véhicule. VW conçoit donc le Type 18, en utilisant un maximum de pièces déjà à leur catalogue.Outre la mécanique, on retrouve sous la robe de notre baroudeur (!) un chassis semblable à celui utilisé sur le coupé Karmann et la VW Brazilia.
La production fut assurée pour partie l’usine de Puebla au Mexique où est aujourd’hui toujours produite la coccinelle.Les préséries produites en 1968 sont facilement reconnaissables à leur unique nervure de caisse sous les portières et à l’absence d’embouti et de sigle sur la face avant. |
Courant 1969, une grande nervure verticale apparaît sur le capot moteur. En Août 1969, débute l’année modèle 1970. C’est le véritable début de la production. Le Type 181-1 est présenté en version civile au Salon de Francfort 1969.Il est équipé d’un moteur 1500 simple admission 44 CV (lettre moteur H, butée d’embrayage non guidée), d’un train arrière à trompettes et réducteurs (rapport des réducteurs 1,39), de pneus 165X15 montés sur des jantes VW Type 2 en taille 4.5JX15, de deux pots d’échappements 2 en 1 et d’un chauffage à essence Eberspächer BN4 à 2 bougies. Le filtre à air à bain d’huile est dépourvu de capsule de dépression. Courant 1970, les rétroviseurs de VW Type 2, fixés sur les portes avants, se voient rallongés par le montage d’une extension.
En Août 1970, le 181-2 est présenté en version civile. Cette dernière dispose désormais d’un
moteur 1600 double admission 44 CV (lettre moteur AG, butée d’embrayage guidée). Le modèle militaire ne recevra ce moteur qu’en
Février 1971. Le rapport des réducteurs passe à 1,26. Une
capsule de dépression fait son apparition au niveau du filtre à air. Les glissières et les armatures de sièges sont redessinées. Un deuxième système de retenue des dossiers arrières est inauguré, permettant de les bloquer une fois rabattus. En Septembre / Octobre 1970, le modèle de chauffage à essence est légèrement modifié.
En début d’année 1971, le système de la tringlerie d’essuie-glaces est revu. De plus, la pompe à essence du chauffage BN4, auparavant située dans le coffre avant, se trouve désormais sous le réservoir d’essence. |
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En Mars 1971, de nouvelles jantes de 14 pouces font leur apparition (ces jantes sont spécifiques aux 181) et les pneus sont maintenant des M+S en 185X14. De ce fait la partie intérieure du capot avant est redessinée, afin de permettre le montage
de la nouvelle roue de secours.La composition du lot de bord est légèrement modifiée (suppression de la courroie de dynamo de rechange et de la pince universelle).La grande nervure verticale, qui était présente sur le capot arrière, disparaît. La texture de la capote (et de l’encadrement des vitres latérales), anciennement d’aspect lisse, devient granuleuse. Une prise diagnostic est inaugurée sur le modèle civil. La poignée d’ouverture du capot avant,
anciennement placée sous le tableau de bord côté droit, se situe dorénavant dans la boîte à gants.L’ancien compteur de vitesse, gradué jusqu’à 140 km/h, est remplacé par un nouveau modèle gradué jusqu’à 160 km/h et qui ne dispose plus du cerclage chromé. Sous chaque dossier de siège arrière, le nombre de tampons caoutchouc passe de 4 à 8. |
Textes : PJ Macua , avec l’aimable participation de Philippe LANOIRE
Remerciements à Henri Degon pour son oeil exercé |